En bref

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9 octobre 2024

Civelles

65 tonnes dont 26 tonnes destinées aux marchés de la consommation : c’est la proposition de quotas pour la campagne de pêche à la civelle 2024-2025, faite, début septembre, par le comité socio-économique. Quantités équivalentes à celles de la saison précédente avec les mêmes clés de répartition par unité de gestion anguilles (UGA). Cette proposition tient compte de l’avis du comité scientifique, d’un indice de recrutement européen estimé pour la campagne 2024-2025 en hausse par rapport aux campagnes précédentes, d’une amélioration continue de la perception des professionnels sur le niveau de recrutement en France au cours des dernières campagnes, des efforts consentis par la profession depuis 15 ans au regard des objectifs du plan de gestion de l’anguille (PGA), des contraintes supplémentaires appliquées à la flottille (du côté maritime) pour la prochaine campagne (80 jours de pêche par UGA au cours des périodes de migration de l’espèce, dont 30 pour la consommation) et des niveaux de quotas définis pour les campagnes antérieures (65 tonnes lors de 6 des 8 dernières campagnes).

Webinaire première

C’était une première. Réussie, à parcourir les commentaires de participantes et de participants. « Merci pour cette journée particulièrement enrichissante et bravo à tous les intervenants pour la qualité des présentations », « Merci pour ce séminaire intéressant très bien organisé », « Webinaire intéressant et très bien organisé. Sujets généraux, cela remet les idées en place, mais pour un prochain webinaire, il serait intéressant d’aborder des thématiques plus ciblées en lien avec les actualités sur la pêche. En tous cas, format intéressant à réitérer, merci pour l’organisation. »
Le 12 septembre, le Conapped organisait, en partenariat avec l’Office français de la biodiversité (OFB), un webinaire de présentation de la pêche professionnelle en eau douce. Il réunissait, pendant un peu plus de 5 heures, une soixantaine de représentants et de représentantes des services gestionnaires, des collectivités territoriales, d’établissements publics territoriaux de bassin (EPTB), de l’OFB et autres associations de migrateurs. Il y fut question de l’organisation de la pêche professionnelle en eau douce, du suivi national de captures (Cesmia), des cadres réglementaire et halieutique, et enfin de l’enquête en cours sur les relations entre la pêche professionnelle en eau douce et les services gestionnaires, autant de thématiques suivies de temps d’échanges avec les participants et les participantes.
Une synthèse et l’ensemble des présentations sont disponibles auprès du Conapped.

Le barrage tombe à l’eau

L’État et la Compagnie nationale du Rhône (CNR) avaient le projet de construire un barrage, Rhônergia, entre Saint-Romain-de-Jalionas et Loyettes, dans l’Isère, à l’est de Lyon, l’un des derniers secteurs sauvages du Rhône, sur lequel exerçaient des pêcheurs professionnels avant la « crise PCB ». Les potentiels soucis d’approvisionnement en eau pour le refroidissement des réacteurs nucléaires de la centrale de Bugey, quelques kilomètres en amont ont fait capoter le projet.

Tutelles

Les ministères de tutelle de la pêche professionnelle ont, depuis le 21 septembre, leur titulaire. Agnès Panier-Runacher est à la Transition écologique, au Climat et à la Prévention des risques, Fabrice Loher à la Mer et à la Pêche, et à l’Agriculture, la Souveraineté alimentaire et la Forêt. Michel Barnier, Premier ministre depuis le 5 septembre, était ministre de l’Agriculture et de la Pêche de juin 2007 à juin 2009 lors de la mise en place du plan de gestion anguille et du plan national d’actions sur les polychlorobiphéniles (PCB).

Les lavarets du Bourget

Le lac du Bourget regorge de lavarets et l’espèce continue de proliférer. Seul souci, les spécimens ne grossissent pas faute de plancton et de nourriture en quantités suffisantes. En août dernier, d’un commun accord entre scientifiques, pêcheurs professionnels et de loisir, et dans l’objectif de réduire ces populations de lavarets, le préfet de Savoie autorisait temporairement une diminution de la taille des mailles des filets et abaissait de 35 cm à 30 cm la taille de capture.

Cormorans

Un arrêté du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires de septembre 2022 ne prévoyait pas, jusqu’en 2025, de quotas de tirs du grand cormoran (Phalacrocorax carbo sinensis) sur les eaux libres. Une décision du Conseil d’État, de juillet dernier, impose aux préfets de fixer, début octobre au plus tard, des plafonds départementaux de destruction de grands cormorans en eaux libres pour la fin de l’année et pour 2025.