La justice d’un juge n’est pas celle de l’autre. En avril dernier, le juge des référés du tribunal administratif de Bordeaux brandissait le principe de précaution pour, à la demande de Défense des milieux aquatiques (DMA), suspendre, sur le bassin Garonne-Dordogne, la pêche des lamproies marines aux filets fixes, dérivants et aux verveux.
En mai suivant, un même juge des référés, du tribunal administratif de Pau cette fois-ci, ne retenait aucun des arguments, principe de précaution compris, de Défense des milieux aquatiques, de Sea Shepherd France et de quelques autres associations de pêche de loisir, pour rejeter une requête identique sur le bassin de l’Adour.
Qu’en diront les juges au fond ?
